Quand l’épigénétique confirme scientifiquement les effets de la psychogénéalogie
J’ai le plaisir de partager le témoignage de Monique (le prénom a été changé) qui est venue me voir d’abord pour un problème ancien de grosse fatigue… qui n’était bien sûr pas dû à d’autres causes mesurables. Vous allez découvrir comment Monique s’est pourtant très vite engagée avec moi dans un travail de psychogénéalogie, que j’accompagne d’un travail de nettoyage énergétique de la mémoire cellulaire.
Pour beaucoup de personnes qui ont accompli ce travail de recherche passionnant sur la transmission énergétique des traumatismes émotionnels de leurs ancêtres, la psychogénéalogie apporte des changements profonds, leurs maux et leur mal-être disparaissent, car elles récupèrent une grande part de leur énergie vitale qui était affectée par ce que j’appelle « les marqueurs de malheur » d’une lignée familiale.
Le plus extraordinaire c’est qu’aujourd’hui les récentes recherches et études proposées par l’épigénétique nous démontrent scientifiquement comment les traumatismes affectent la biologie d’une famille sur plusieurs générations et surtout comment la psychologie et certaines pratiques énergétiques peuvent transformer et réparer la biologie d’un individu.
La bonne nouvelle est que ne sommes pas des êtres déterminés, qui seraient soumis à une « malédiction » génétique familiale car selon la biologiste Nathalie Zammatteo,
« on peut contrôler 80% de nos gènes »
Mais écoutons d’abord Monique :
«J’ai eu pendant des années une sensation de fatigue, une véritable sensation de fatigue qui me pesait vraiment, donc chaque matin était difficile pour moi, et quand je vous ai rencontré et que j’ai su ce que vous proposiez, je me suis dit que peut-être je trouverais des réponses à mes questions.
Et la première séance est pour moi, incroyable, parce qu’on ne s’attend pas à ça, je me souviens très bien de cette première séance, où j’ai vraiment lâché prise, et je me souviens de m’être endormie complètement, profondément et j’en avais besoin ! Le réveil a d’ailleurs été incroyable parce qu’il s’était passé plein de choses, et je le sentais déjà profondément dans mon corps, dans mon esprit et le lendemain de la séance, je me suis sentie changée. »
Dès cette première séance je perçois le poids de mémoires familiales douloureuses liées à cette fatigue existentielle structurelle et je propose à Monique un travail de psychogénéalogie.
Comme pour beaucoup avant elle, l’idée ne l’enchante pas, elle considère qu’elle connait son histoire, « qu’elle a déjà fait le travail » et surtout, étant en froid avec une bonne partie de sa famille, elle pense ne pas avoir accès à certaines informations.
« Mais, continue Monique, au fil des séances je me suis bien rendu compte qu’il fallait aller plus loin et tu m’as dit quelque chose d’incroyable :
– Monique tu verras, quand tu seras prête, tout va se mettre en ordre pour que tu puisses avoir tes réponses ».
– Et ça c’était juste incroyable, à partir du moment où j’ai pris cette décision-là, en une semaine, j’ai eu toutes mes réponses. Et les personnes que j’ai contactées, que je ne pensais pas qui allaient me répondre, m’ont répondu, et m’ont donné plus d’informations que ce que j’imaginais, et au cours de ce travail, j’ai retrouvé une partie de ma famille qui pour moi n’existait tout simplement pas.
J’ai donc pu découvrir la famille du côté de mon père, tous mes ascendants de ce côté-là : mon grand-père, mon arrière-grand-père, et ça m’a appris beaucoup de choses, ne serait-ce que le fait de ne pas porter mon vrai nom. Donc, je découvre que mon nom de famille, celui qu’on m’a attribué quand je suis arrivée en France, n’est pas mon nom de naissance. Et donc, cela n’a pas été anodin, pour moi, de porter le nom de ma grand-mère, car je ne porte pas le nom de mon père et de mon grand-père, je porte le nom de ma grand-mère parce que mon père, en venant en France, a décidé de porter le nom de sa mère pour partir d’Haïti.
Donc, ça change beaucoup de choses dans ma réalité, dans mon histoire. J’ai voulu en savoir plus sur qui était mon grand-père et mon arrière-grand-père, j’ai découvert que mon grand-père a eu un décès tragique, qui s’inscrit dans l’histoire politique de mon pays d’origine et qu’on ne lui a jamais rendu justice, ça a attisé ma curiosité, ça m’a incité à faire un travail de fond, pour mieux comprendre ce qui nous lie, les choix qu’on fait, qui ne sont pas anodins en fin de compte puisqu’on est relié.
Et donc ça m’a ouvert des portes. Pour moi, le travail qu’on a fait ensemble, a bouleversé ma vie.
Je n’aborderai plus du tout les choses de la même manière, ça m’a amenée vers des chemins que je n’aurais jamais imaginés, à la fois dans ma façon de voir la vie, ma relation avec les autres, ma relation avec ma famille.
Donc c’est un travail en profondeur qu’on peut regarder un petit peu de haut en se disant : c’est un peu n’importe quoi, c’est de l’irréel, ça n’a rien à voir avec quelque chose de palpable, et pourtant, c’est bien là, c’est du concret, le travail que j’ai fait avec toi, c’est du concret. »
Et en effet, les études en épigénétique montrent aujourd’hui très clairement quels sont ces « marqueurs du malheur » qui se transmettent d’une génération à l’autre.
Dans un de ses livres, la biologiste Nathalie Zammatteo fait référence à cette étude épigénétique réalisée au Pays-Bas sur la transmission des traumatismes:
A la fin de la seconde guerre mondiale, les nazis avaient interrompu l’acheminement des vivres qui occasionna une famine sans précédent. Les femmes enceintes qui ne recevaient que 500 calories par jour mirent au monde des enfants de petit poids. On s’aperçut que ces enfants, une fois en âge de procréer mirent eux aussi au monde des enfants de petit poids. On mesura clairement chez eux la diminution nette de l’expression d’une série de gènes facteurs de croissance alors que leurs mères n’avaient pas vécu le stress d’une famine alors qu’elles étaient enceintes. On constata donc que la dérégulation s’était transmise d’une génération à l’autre pour s’adapter à l’environnement initial.
Rachel Liuda de son côté a étudié les descendants survivants de la Schoa et a clairement mesuré dans l’expression des gènes une dérégulation dans la réponse au stress – « l’interrupteur qui régule la production de cortisol ne fonctionne plus » c’est-à-dire que la production de cortisol (sous stress) va être soit trop importante ou carrément insuffisante.
C’est ainsi que certains petits enfants dont les grands-parents avaient souffert dans les camps de concentration, qu’ils les aient connu ou pas, développaient à l’adolescence, des troubles dépressifs profonds alors qu’ils avaient grandi dans un environnement affectif aimant et soutenant. Rachel Liuda a mesuré l’expression des gènes de ces adolescents, de ces marqueurs de stress, avant et après la thérapie qu’ils ont suivi ensuite et constaté qu’ils avaient complètement disparu.
Nathalie Zammatteo va plus loin et précise que toutes les pratiques qui font le lien entre le corps et l’esprit, comme la méditation, le Chi Qong ou le Yoga par exemple vont permettre d’optimiser les capacités du corps à réguler le stress en favorisant l’expression des gènes qui activent l’immunité et donc notre force vitale ET que ces marqueurs positifs sont mesurable!
Alors, si vous vous interrogez sur votre histoire familiale et ses conséquences sur votre vie actuelle, n’hésitez plus, « vos marqueurs de malheurs » sont définitivement réversibles !
Laissons Monique conclure:
« La psychogénéalogie ça emmène une autre réflexion sur soi, sur comment on se comporte, sur pourquoi on fait certaines choses, et comment on peut avancer quand on en a envie et qu’il nous manque pourtant quelque chose, voilà, c’est ça, moi, il me manquait quelque chose que je n’avais pas identifié et qui me fatiguait énormément, il me manquait un appui intérieur, et je l’ai trouvé, cet appui, en venant faire le travail avec toi. »
Corinne Bondu-25 Août 2022
Notes : Nathalie Zammateo, l’impact des émotions sur l’ADN 2014-
https://www.inrees.com/soutien/nathalie-zammatteo/
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