Depuis 20 ans, je cours après le fait de me lever tôt… Je suis une guérisseuse dans l’âme et je veux réussir à pratiquer la médecine du corps et de l’esprit. Après avoir lâché l’idée que se lever tard était le luxe ultime, je rêve de longues journées fluides, créatives et productives. Je rêve de stabilité et de liberté financière. Au-delà de mon désir de satisfaction pour mon travail accompli, je veux enfin libérer plus de temps pour moi et ma famille.
Malédiction ou chance, selon les jours, c’est que je suis la grande organisatrice de mon temps et… faisant fi des vieux adages de mon grand-père militaire sur à qui appartient l’avenir, je suis devenue, en 20 ans, la spécialiste des réveils en trois ou quatre temps – sonnerie 1, demi rêve, sursaut au rappel de sonnerie, tombé plus ou moins gracieux du lit, petit shoot d’adrénaline au défi de ne pas être en retard…
Je suis aussi devenue la reine des TO DO liste à rallonge qui ont la fâcheuse habitude de se reporter d’une semaine à l’autre.
Et chance ou malédiction, selon les jours, comme j’aime le contact et les échanges avec mes clients, et collègues… que j’adore récolter des informations utiles – la veille pour le business c’est important et j’aime être une personne ressource – alors en fin de journée …immanquablement, j’ai la désagréable impression de m’être fait manger le temps sur le dos en m’étant égarée dans l’emploi du temps des autres !!!
Ces soir-là, je me sens lourde et fatiguée, vidée de mon énergie vitale, indisponible, voire irritable avec tous ceux qui m’entourent ;
Ma fatigue s’ajoute à ma culpabilité de voir mes rêves s’enfoncer dans un abîme sans fond…